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Le cancer du poumon est le plus meurtrier !

      Le cancer défini une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire (les cellules se multiplient rapidement et en abondance) anormalement importante au sein d'un tissu normal de l'organisme de telle manière que la survie de celui-ci est menacée. Ce n'est qu'en 1960 que le lien entre le tabac et le cancer a été fait au Canada. La fréquence des cancers du poumon est proportionnelle au nombre de cigarettes fumées par jour et au nombre d'années. Le paquet/année est l'unité de mesure permettant de calculer la consommation de cigarette. Par exemple un fumeur de 20 paquet/années( 1 paquet/jour pendant 20 ans ou 2 paquets/jour pendant 10 ans), a 11 fois plus de risque de developper un cancer bronchopulmonaire* qu'un non-fumeur. 85% à 90 % des cancers du poumons sont dus au tabac et plus particuliérement à la cigarette plus nocive que la pipe ou le cigare. Plus le tabagisme est précoce, plus le risque de cancer du poumon augmente.

Le tableau ci-dessous nous montre bien le lien entre nombre de cigarette fumée et cancer du poumon : 

Le cancer du poumon est plus particulièrement menaçant car il se propage plus vite que la plupart des autres cancers. Du fait de grandes quantités de sang passant par les poumons afin d'oxygéner l'organisme, avec d'importants réseaux de vaisseaux sanguins et lymphatiques*, les cellules cancéreuses se propagent rapidement. Le système des lymphatiques suit un trajet parallèle au système veineux dont il constitue une sorte d'itinéraire bis pour un bon nombre de substances qui ne passent pas par voie sanguine.

Il existe plusieurs types de cancer du poumon, ils croissent et se propagent différemment dans le corps :
-   Le plus dangereux est le cancer du poumon à petites cellules. Il représente 20% des cas de cancer de poumon, au moment du diagnostic. Le risque que le cancer soit déjà disséminé ailleurs dans le corps est élevé, avec de possibles métastases hépatiques, cérébrales ou osseuses (le cancer du poumon se généralise le plus souvent dans le foie, les surrénales, le cerveau, ou les os). Il est quasiment impossible de le traiter au moyen de la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie initialement efficaces, n'ont qu' un effet transitoire.
-   Le second représente environ 80% des cas, c'est le cancer du poumon non a petites cellules. il se détecte parfois à un stade précoce sans métastase, car il se développe plus lentement. Le taux de survie des personnes atteintes de ce cancer, 5 ans après le diagnostique est de 17% chez les femmes et de 14% chez les hommes. La chirurgie est le traitement le plus efficace pour ce cancer ; malheureusement, elle n'est pas assez souvent réalisable. Les rechutes sont souvent courantes dans les années ou les mois qui suivent le diagnostic.

Les symptômes peuvent être : la toux persistante et tenace, la survenue de crachats sanglants, d'un essoufflement , d'une douleur thoracique, d'une modification de la voix, d' une altération de l' état général avec perte d' appétit, fatigue et amaigrissement. Les premiers symptômes du cancer du poumon apparaissent tardivement, quand la tumeur est déjà volumineuse. D' où l' intérêt des dépistages précoces avec des radiographies du thorax chez les patients tabagiques.
      

Dissémination d'un cancer du poumon chez un homme de 50 ans ayant arrêté de fumer 10 ans auparavant à 40 paquet/année

Nous constatons une augmentation préoccupante du nombre de cancer du poumon chez des fumeurs de moins de 40 ans. La fréquence du cancer du poumon est maintenant la même chez les femmes que chez les hommes. La mortalité se fait de plus en plus présente dans cette tranche d'âge en particulier chez la femme. A noter que les femmes atteintes du cancer bronchique ont souvent moins fumé que les hommes. Il est le premier cancer chez les femmes, en augmentation de 20% en 5 ans, devant le cancer du sein. Les jeunes fument de plus en plus tôt : 26% dès 12/14 ans et 58% dès 15/16 ans. Les effets seront déplorables dans les 20 années à venir, notamment pour les femmes qui fument aujourd'hui ; en effet, la précocité de leur tabagisme, leur grand nombre et leur plus grande sensibilité aux effets du tabac, sont des facteurs de risque majeurs. En France, environ 66 000 personnes meurent chaque années des conséquence du tabac dont 27 000 par un cancer du poumon.​

Propagation du cancer du poumon

Impact du tabac sur l'ADN 

Le cancer du poumon a pour origine la transformation d'une cellule épithéliale* située dans les voies trachéo-bronchiques. La fumée de tabac (agent carcinogène*) se lie à l'ADN* de la cellule, provoquant l'endommagement de l'ADN. Ces modifications cellulaires entrainent la formation d'une cellule maligne.

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